This documentary from the heart of the desert shows the conflict between the Algerians and the Moroccans at El-Aiounet, the Saharan resistance on the Polisario Front.

Distribution

Dir: Jocelyne Saab, DOP: Olivier Guenneau, sound: Jean-Michel Brun, editor: Philippe Gosselet, production: Jocelyne Saab, copyright: Jocelyne Saab Association.

Jocelyne Saab’s word…

Statement of intent

The shooting of this film was spread out over three shoots from July to November 1977, with a reduced crew. I was 29. The film had taken us to Morocco with the Royal Armed Forces, to the Saharan provinces of Saguia el-Hamra, to Mauritania with the army of Mokhtar Ould Daddah in the Rio de Oro and Zouérate, and then eventually twice, in September and November 1977, to the liberated territories of the West Sahara with the combatants of the Polisario Front.

This documentary, at 52 minutes long, constitutes a substantiated record of the problem of the West Sahara, a former Spanish colony that is now shared between Morocco and Mauritania.

I wanted to show the nature of this absurd war that pitted two regular armies over an area of 280,000km against a handful of Polisario resistance fighters. It’s like the atmosphere of the Tartar desert as Dino Buzzati recounts it, but in this case the enemy isn’t hypothetical, on the contrary, it’s a permanent threat.

This film reminds the viewer of the existence of a Saharan people and of their will to gain self-determination. It’s the waking of a national conscience shaping itself in the face of war. The Sahara is Not for Sale also contains a political and economic analysis of the conflict that is as much linked to the internal situation of the countries in question, as to the bigger picture of the regional and international situation. »

Text written when the film was released in 1978

Press review

«Une vision complète du conflit du Sahara Occidental. Les sahraouis sont beaux, le désert est superbe, à elles seules les images de ce film reportage valent les déplacements. (…) jamais encore autant de scènes vraies sur cette guerre des sables n’avaient été filmées. Elles permettent de mieux comprendre la détermination d’un peuple, de mesurer le poids des intérêts en jeu dans ce conflit. »

Le Matin, 11-12 février 1978

« Après enquête chez tous les belligérants, Jocelyne Saab, journaliste libanaise, expose clairement et objectivement le dossier du conflit. Un conflit que l’intervention militaire française à contribuer à durcir et qui met en jeu cette prérogative fondamentale : le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. »

Le Canard Enchaîné, 15 février 1978

« Jocelyne Saab nous promène de Rabat, à Nouakchott, à El-Ayoun mettant à nu toutes les données d’une crise qui risque de déstabiliser l’Ouest de l’Afrique. Un reportage exceptionnel sur un dossier brûlant. »

Le Monde, 16 février 1978

« Pas de témoignages, des documents pris sur le vif. Armée de sa seule caméra, la journaliste Jocelyne Saab défend la cause du Polisario avec
une très grande conviction. Évitant tout didactisme, Jocelyne Saab démontre l’absurdité d’une guerre où les Sahraouis, perdus dans le désert, luttent contre deux armées avec des mitraillettes récupérées sur l’ennemi. Un film de guerre tourné par une femme. »

F magazine, mars 1978

« A l’opposé de la fresque lyrique et populaire Nous aurons toute la mort pour dormir de Med Hondo, le dossier documentaire de Jocelyne Saab sur le Sahara occidental nous fait comprendre le profond désir d’autodétermination du peuple Sahraoui. Une caméra au combat pour des images inédites. »

Le Nouvel Observateur, février 1978

« Ce film est un dossier précieux sur le problème du Sahara occidental. Il est réalisé par une journaliste obstinée que n’ont pas rebutée les difficultés de tournage que l’on devine aisément. »

Politique Hebdo, février 1978