Ce film a fait l’objet d’une restauration récente.
Cette restauration a été réalisée à partir d’un scan 2K de la copie de travail originale en positif inversible 16 mm et du son magnétique 16 mm conservés aux Archives françaises du film.
Scan image et son : Jean-Philippe Bessas
Restauration image : Manal Zakharia
Restauration son : Monzer El Hachem
Étalonnage : Chrystel Elias – Lucid Post
Coordination, production : Mathilde Rouxel, Jinane Mrad – Association Jocelyne Saab
Versions disponibles : Version française – sous-titrages : français, anglais, arabe, espagnol.
Quelques mois après l’incident du 13 avril 1975, au cours duquel des civils palestiniens furent mitraillés par des miliciens phalangistes, le bilan est des plus tragiques : six mille morts, vingt mille blessés, des rapts incessants, une capitale semidétruite. Ce film retrace les origines du conflit libanais, la perception d’une société qui part à la guerre en chantant.
Document unique sur la guerre civile libanaise.
Jocelyne Saab s’exprime…
Note d’intention
« Tourné pendant une période d’accalmie, entre le 1er août et le 8 septembre, Le Liban dans la tourmente se présente comme un reportage-documentaire : tendant à expliquer l’origine d’un combat fratricide, dont les causes profondes sont, de l’avis de ses auteurs, Jocelyne Saab et Jorg Stocklin, essentiellement sociales et institutionnelles. Et sans doute cette orientation précise, qui va à l’encontre des idées généralement reçues et acceptées en Occident, constitue-t-elle la principale originalité de ce reportage. Guerre de religion, le conflit qui divise les Libanais ne l’est en effet qu’au premier degré et dans la mesure même où l’état libanais, en imposant à ses citoyens d’inscrire une appartenance religieuse sur leurs cartes d’identité, leur impose du même coup une auto-discrimination. Mais au-delà de ce cloisonnement établi par des institutions archaïques et assuré tant bien que mal par les libanais, chrétiens et musulmans, au-delà de ces apparences manichéistes, combien d’autres réalité, aussi diverses que méconnues n’ont-elles pas nourri ce conflit… »
Jocelyne Saab et Jorg Stocklin