Samar is a young girl born into the war. Forced to live as a nomad, she grows up among fighters, learning to live in a country at war. The daily challenges she faces contrast with her love of Egyptian romantic comedies, until one day a chance meeting with Karim brings these two parts of her together. A love story at the heart of a war.
Distribution
Director: Jocelyne Saab
script: Gérard Brach
Tanslation: Tahar Ben Jelloun
DOP: Claude La Rue
Music : Siegfried Kessler
Actors : Jacques Weber, Hala Bassam, Juliet Berto, production: Balcon Productions,
copyright: Jocelyne Saab Association.
Jocelyne Saab’s word…
All of the sequences, or “documents” about Beirut at war were shot especially for the film on 35mm in color.
They are an integral part of the story and were filmed in a spirit that has nothing to do with the usual documents filmed in a “television report” style.
It’s worth noting that these are the only testimonies on 35mm in colour that exist about this period.

Press review

“The director refused to show the horror, which is something confused and indefinably buried deep within beings, and she strove not to let the harsh atmosphere of the shoot become apparent (Weber was nearly killed twice, and the crew was taken hostage). This beautiful, sad, and meditative film transcends realism to take us beyond everything, to a place where we no longer know what is true or false—because the only reality left is absurdity.”

“L’Adolescente, sucre d’amour is to Lebanon what Godard’s Le Petit Soldat was to the Algerian War in 1960—a wavering portrait.”

«Jocelyne Saab a voulu raconter son amour pour une ville fantôme, pour ceux qui survivent au jour le jour, adaptés à la peur, à la mort, aux voix qui raisonnent dans les maisons abandonnées. Et si parfois leur esprit dérape, ils sont toujours, ils sont d’autant plus affamés de tendresse. Une rencontre, un regard, aimer est devenu vital. »

« Ce qui structure le film plus qu’autre chose, c’est la vérité et la beauté (ontologique) de ses images, qui nous amènent petit à petit vers l’idée que la fiction, ce n’est pas le film, mais plutôt la réalité présente à Beyrouth. »

« Être adolescente à Beyrouth aujourd’hui, c’est avoir l’âge de son corps. C’est aussi être beaucoup plus vieille dans ce pays en guerre. De cette ambiguïté naît le beau film de Jocelyne Saab dont on sait déjà, par son œuvre précédente, à quel point elle peut être émouvante. Le film fait se côtoyer la richesse de ce qui est encore debout avec les quartiers détruits, la culture occidentale et la culture orientale, l’enfance et le monde adulte. Un beau film, répétons-le. »
« Disons tout de suite que le résultat confirme ce que les images brutes des films antérieurs laissaient présager : que Jocelyne Saab est une
vraie cinéaste, et non des moindres. […] Ce qui frappe dans ce premier long-métrage de fiction (tourné sur quatre années à Beyrouth même, en pleine guerre), c’est l’invention permanente de la mise en scène […] Ce film de guerre et de mort est un pari sur la vie et la création. Et un pari gagné. »

« Ce que Jocelyne Saab a filmé est sa tendresse pour sa ville, comme pour ses héros, comme pour les vestiges, les souvenirs d’une paix qui a existé et que les habitants discernent au milieu des ruines, parce que ça existe en eux. Des traditions, des habitudes farouchement maintenues, et le soleil, et des enfants qui portent un défi magnifique à la vie comme à la mort. »

« Dans le Beyrouth (de Jocelyne Saab), la guerre est si intériorisée qu’elle disparait en tant que spectacle. […] Ici, on nous montre que malgré le désespoir ambiant, il y a partout des poches de bonheur où règnent encore des valeurs comme l’art, la poésie, l’amour, la liberté, et que cela c’est l’âme même de Beyrouth. »

« Par touches pointillistes, par des regards subtils, par une mise en scène soignée et un agréable sens du cadrage, Jocelyne Saab filme un message d’espoir. Sans grandiloquence. »