Three years after the beginning of the Civil War the filmmaker returns to her city for several months. Living between this country at war and a country in peace, she tries to readapt to daily life in Beirut. Public transport in the city no longer exists, but the filmmaker gets an old bus up-and-running, provoking a disconcerting return to normality in this city at war: people climb onto the bus, which they see as a place of security.

Distribution

Director: Jocelyne Saab, commentary: Etel Adnan and Jocelyne Saab, DOP: Olivier Guenneau, assistant: Nour Majdalany, sound: Mohamed Awad, editor: Philippe Gosselet, mixing: Paul Bertault, Chansons : Oum Kalthoum (Roubayat Al-Khayam), Marcel Khalifé (The Passport) production: Jocelyne Saab, copyright: Jocelyne Saab Association.

Press review

« Dans son dernier film, Lettre de Beyrouth, Jocelyne Saab s’exprime comme dans un poème. En laissant sa sensibilité errer loin des balises et des sens obligatoires que le documentaire « pauvre », celui des simples interviews, impose à toute démarche en pareil cas. »

Algérie Actualité, 23-29 novembre 1978

« C’est un tableau impressionniste, dont il faut comprendre et interpréter chaque petite touche. On peut s’y perdre, mais, de toute façon, « tu te perds au Liban ». Les occupations banales, quotidiennes, des habitants laissent percer une pression d’agression constante, de calme précaire, de jeunes désorientés, presque fous, d’angoisse, de mort, omniprésente. »

La Voix du Nord, 4 décembre 1978

« Lettre de Beyrouth nous fait pénétrer de l’intérieur, par un regard subjectif, dans le climat de désolation, de tension et de méfiance qui règne dans la ville ravagée par la guerre civile. Le film est narré à la première personne, les paroles de la journaliste esquissent la chronique quotidienne d’une cité dévastée où l’on tente quand même de survivre : les notations personnelles alternent avec les déclarations de divers représentants des forces en présence.»

Afrique-Asie, 5 février 1979

« À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, ce film reflète une sensibilité éprouvée et décrit l’atmosphère de violence et d’agressivité sous-jacente qui sévit à Beyrouth dans ce que l’on appelle la ni guerre ni paix. »

Al-Sabbah, janvier 1979